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Notre histoire

Depuis 2009, le Conseil de l’Eau Gaspésie Sud (CEGS), organisme à but non lucratif, a pour mission de promouvoir et soutenir la protection et la mise en valeur de l’eau et de ses usages sur la partie sud de la Gaspésie. Le CEGS a comme mandat principal la coordination de la Table de concertation des ressources en eau Gaspésie-Sud qui regroupe près de 18 représentants d’organismes du milieu provenant de différents secteurs d’activités : milieu municipal, chasse et pêche, industrie forestière, agriculture, loisirs et plein air, environnement, etc., ainsi que 8 ministères dont les mandats se rattachent à l’eau. Le territoire d’intervention de l’organisme s’étend sur une superficie de 12 169 km2 et englobe 49 bassins versants principaux.

Le CEGS est l’un des 40 organismes de bassin versant constitués au Québec dont la principale mission est la mise en œuvre de la gestion intégrée de l’eau. Ce projet s’insère dans un plan global sur l’utilisation viable des cours d’eau du territoire d’intervention de l’organisme qui touche à la fois les usagers, l’environnement naturel et le milieu bâti. Il s’agit du Plan directeur de l’eau (PDE) Gaspésie-Sud, dont certains objectifs touchent directement l’enjeu des traverses de cours d’eau.

Politique nationale
de l’eau

Automne 2002
L’eau est un élément essentiel à la vie et dans un contexte où sa consommation augmente et sa qualité diminue, la gestion de cette ressource naturelle représente un enjeu de société prioritaire, dont l’importance n’ira qu’en augmentant dans les années à venir. Dans ce contexte, le Québec s’est donné, à l’automne 2002, une Politique nationale de l’Eau afin d’assurer la protection de cette ressource collective, de gérer l’eau dans une perspective de développement durable et de faire en sorte de mieux préserver la santé publique et celle des écosystèmes. Pour ce faire, 33 rivières ont été désignées prioritaires afin d'implanter, de façon progressive, une nouvelle approche de gestion intégrée de l’eau par bassin versant. Le gouvernement s’est engagé à soutenir financièrement et techniquement les organismes de bassin versant en place sur ces rivières prioritaires. La rivière Bonaventure a été identifiée à cette époque comme étant prioritaire en raison des conflits d’usages en cours. Déjà par le passé, des efforts de concertation avaient été faits autour du bassin versant de la rivière Bonaventure comme le Parc régional de la rivière Bonaventure, la Forêt habitée Habitafor et aussi la Table de concertation du littoral de Bonaventure. C'est d'ailleurs la Table qui au départ a initié les démarches afin de mettre en place un organisme de bassin versant dédié à la rivière Bonaventure.
Automne 2002
Printemps 2003
Au printemps 2003, le Bioparc de la Gaspésie a eu le mandat de constituer un comité provisoire dans l’objectif d’incorporer le Conseil de bassin versant de la rivière Bonaventure. C’est le 19 juin 2003 que le Conseil de bassin versant de la rivière Bonaventure est légalement reconnu comme organisme à but non lucratif par la Loi sur les compagnies.
Printemps 2003
Mai 2004
Finalement, c'est le 24 mai 2004 que s’est tenue l’assemblée générale de fondation du Conseil de bassin versant de la rivière Bonaventure (CBVRB). Pendant 5 ans, le CBVRB a mené des actions pour harmoniser les usages sur la rivière Bonaventure au moyen du Comité de cohabitation qu'il a créé. Les membres ont négocié puis se sont entendus sur une « Entente de collaboration » incluant les différentes actions et mesures que les intervenants s’engageaient à effectuer ainsi que les principales consignes à suivre par leurs membres et/ou clients de leurs entreprises. Les rapports annuels des années qui ont suivi cette entente ont rapporté une évolution des comportements sur la rivière et une amélioration du climat d'entente entre les usagers. Le défi de la cohabitation demeure toujours actuel afin de maintenir un climat d'entente propice aux échanges et à la recherche de solutions communes.
Mai 2004
Mars 2009
Puis dans le contexte de la contamination par les cyanobactéries dans plusieurs cours d'eau au Québec, en mars 2009 le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs réalise l'importance d'une gestion des cours d'eau plus proche des collectivités et procède à un redécoupage du Québec méridional en 40 zones de gestion intégrée de l’eau afin que tous les bassins versants soient pris en compte dans les processus de connaissance, de protection et de gouvernance de l’eau. C'est ainsi que le CBVRB a reçu le mandat de mettre en place un comité provisoire avec pour but de créer un nouvel organisme de bassin versant régional comprenant 47 bassins versants principaux du sud de la Gaspésie de même que les autres bassins versants à superficie plus réduite. Ce comité provisoire était composé de représentants de la Fédération de gestionnaires de rivières à saumon du Québec, de la ZEC Bonaventure, du Conseil régional de l’environnement Gaspésie Îles-de-la-Madeleine, de la MRC de la Haute-Gaspésie et du ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire. Finalement, le Conseil de l’Eau Gaspésie sud a tenu son assemblée de fondation le 1er décembre 2009. Sa mission principale est de promouvoir et d’encadrer la gestion intégrée de l’eau par bassin-versant (GIEBV) dans une perspective de développement viable afin de favoriser la protection et la mise en valeur de l’eau et de ses usages à l’intérieur du territoire Gaspésie Sud.
Mars 2009